Devons-nous boycotter ou non les JO de Pékin ?
Je ne suis pas sûr et je me demande si, par exemple, s'y rendre puis s'en aller en cours d'évènement ne serait pas un peu plus marquant par exemple. En tous cas il s'agit d'un problème avant tout diplomatique et nous avons collectivement désigné des responsables pour s'occuper de ces problèmes et pour trouver des moyens d'action en rapport avec l'ensemble de nos objectifs.
Mais écoutons un peu les sportifs. Ils ne sont pas diplomates et prennent soin de ne pas prendre position au sujet de problèmes internationaux ou internes à un pays qu'ils ne connaissent pas. Mais ils vont plus loin en expliquant qu'il serait injuste de mettre à la poubelle toute une partie de leur vie, que parfois une médaille olympique est en jeu et qu'il s'agit de quelque chose de très important, qui vaut même quelques sacrifices personnels. Et il est vrai que ne pas courir un 100m n'arrêtera pas la guerre dans tous les coins du monde.
J'affirme (! et oui) que tout sportif normalement constitué n'arrivera pas à performer dans un stade ou la moitié des spectateurs est en train de se faire tirer dessus par l'autre moitié, même si sa propre sécurité n'est pas en jeu et y compris si la retransmission télévisuelle est garantie. Est-ce parce que le sang c'est salissant et que ça cacherait leur sponsor ? Je ne sais pas vraiment (sincèrement je pense qu'une fusillade n'est propre qu'au cinéma).
J'ajoute que si les tibétains leur proposent, directement ou indirectement, des stades qui leur permettent de bien courir alors ils feraient mieux de tendre l'oreille sur leur problèmes plus fondamentaux. Ainsi je me dis qu'il serait bon, pour la rehiérarchisation des objectis de vie de la plupart des sportifs qui seront présents, qu'un des leurs fassent une bêtise, peut-être sans s'en apercevoir, un lapsus, peu importe. Qu'un de ces héros des temps modernes se retrouve victime, non pas sportivement mais dans une remise en place dans le cadre de la survie, d'un dommage collatéral de l'organisation sociale à l'origine de leur activité professionnelle ou amateur.
Une médaille n'est jamais due, elle est toujours donnée.
Je ne suis pas sûr et je me demande si, par exemple, s'y rendre puis s'en aller en cours d'évènement ne serait pas un peu plus marquant par exemple. En tous cas il s'agit d'un problème avant tout diplomatique et nous avons collectivement désigné des responsables pour s'occuper de ces problèmes et pour trouver des moyens d'action en rapport avec l'ensemble de nos objectifs.
Mais écoutons un peu les sportifs. Ils ne sont pas diplomates et prennent soin de ne pas prendre position au sujet de problèmes internationaux ou internes à un pays qu'ils ne connaissent pas. Mais ils vont plus loin en expliquant qu'il serait injuste de mettre à la poubelle toute une partie de leur vie, que parfois une médaille olympique est en jeu et qu'il s'agit de quelque chose de très important, qui vaut même quelques sacrifices personnels. Et il est vrai que ne pas courir un 100m n'arrêtera pas la guerre dans tous les coins du monde.
J'affirme (! et oui) que tout sportif normalement constitué n'arrivera pas à performer dans un stade ou la moitié des spectateurs est en train de se faire tirer dessus par l'autre moitié, même si sa propre sécurité n'est pas en jeu et y compris si la retransmission télévisuelle est garantie. Est-ce parce que le sang c'est salissant et que ça cacherait leur sponsor ? Je ne sais pas vraiment (sincèrement je pense qu'une fusillade n'est propre qu'au cinéma).
J'ajoute que si les tibétains leur proposent, directement ou indirectement, des stades qui leur permettent de bien courir alors ils feraient mieux de tendre l'oreille sur leur problèmes plus fondamentaux. Ainsi je me dis qu'il serait bon, pour la rehiérarchisation des objectis de vie de la plupart des sportifs qui seront présents, qu'un des leurs fassent une bêtise, peut-être sans s'en apercevoir, un lapsus, peu importe. Qu'un de ces héros des temps modernes se retrouve victime, non pas sportivement mais dans une remise en place dans le cadre de la survie, d'un dommage collatéral de l'organisation sociale à l'origine de leur activité professionnelle ou amateur.
Une médaille n'est jamais due, elle est toujours donnée.
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