En football l'arbitrage est souvent discuté, ce qui pose de nombreux problèmes pour la bonne tenue des compétitions. Et bien je vais quand même y aller de la mienne.
Depuis quelques temps on peut entendre les commentateurs sportifs prôner un arrêt de jeu sifflé par l'arbitre lorsqu'un joueur est blessé plutôt que l'initiative d'envoyer le ballon en touche de la part du porteur du ballon. Dans le championnat français ce parti-pris s'est transformé en règle.
Cela veut dire qu'un match de football ne peut pas se faire sans arbitre, que les joueurs n'ont pas à s'occuper d'autre chose que de mettre le ballon dans les filets: même leur intégrité physique est accessoire. Enfin l'arbitre devient un acteur au même titre que les joueurs, voire plus. Il n'est plus garant de l'ordre mais force de l'ordre.
Cette simple petite décision, d'allure logique, fait que toutes les critiques de l'arbitrage, toutes les remises en cause et toutes les influences deviennent légitimes. L'arbitre faisait auparavant un métier difficile, désormais tant pis pour eux. Cette manière de considérer l'arbitre, de le mettre en avant, n'existe que dans le football, et il n'y a que dans le football que l'arbitrage est un problème.
La seule voie qui me semble possible pour sortir de ce blocage c'est de faire des matchs d'arbitrage.
Depuis quelques temps on peut entendre les commentateurs sportifs prôner un arrêt de jeu sifflé par l'arbitre lorsqu'un joueur est blessé plutôt que l'initiative d'envoyer le ballon en touche de la part du porteur du ballon. Dans le championnat français ce parti-pris s'est transformé en règle.
Cela veut dire qu'un match de football ne peut pas se faire sans arbitre, que les joueurs n'ont pas à s'occuper d'autre chose que de mettre le ballon dans les filets: même leur intégrité physique est accessoire. Enfin l'arbitre devient un acteur au même titre que les joueurs, voire plus. Il n'est plus garant de l'ordre mais force de l'ordre.
Cette simple petite décision, d'allure logique, fait que toutes les critiques de l'arbitrage, toutes les remises en cause et toutes les influences deviennent légitimes. L'arbitre faisait auparavant un métier difficile, désormais tant pis pour eux. Cette manière de considérer l'arbitre, de le mettre en avant, n'existe que dans le football, et il n'y a que dans le football que l'arbitrage est un problème.
La seule voie qui me semble possible pour sortir de ce blocage c'est de faire des matchs d'arbitrage.
2 commentaires:
Tout à fait thierry,
maintenant, si les arbitres étaient tous aussi bien payés de Colina, les joueurs les respecteraient un peu plus...normal, l'humain respecte celui qui est "plus fort" que lui, l'argent étant le glaive du guerrier des temps anciens.
Cette vision salariale est intéressante dans ce rapport à l'autorité. Mais c'est justement ce biais que je critique: l'arbitre n'est pas un gardien de l'ordre et doit servir le jeu, pas autre chose.
Ainsi il est inacceptable de mettre un carton jaune à un joueur qui mettrait le ballon en touche quand son adversaire est mourrant. Il n'est pas question non plus d'attendre le bon vouloir de tel ou tel autre: le spectacle ne vaut pas ce genre de sacrifice, pire le spectacle du football ce n'est pas des joueurs blessés qui se roulent par terre.
En d'autres termes si il y a des abus avec des joueurs qui n'ont pas un comportement sportif (dopage, tricherie, coup volontaire) la sanction doit être exemplaire parce que c'est justement le spectacle qui est mis en cause. Si demain un mec qui simule une faute (je me rappelle de Djorkaeff qui tire son penalty après s'être emmelé lui-même les pieds) se retrouve, après visionnage à la télé et s'il n'y a aucun doute, se retrouve interdit de football à vie je pense qu'on verrait des changements de comportement.
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