Très rapidement dans cette finale nous avons pu voir un Federer prêt à battailler avec Nadal. Mais...
Le score à l'arrivée du premier set est ce qu'il est et Nadal l'a écrasé. Pourtant les solutions Federer les avait, il les a même jouées. Mais c'était trop dur, la tactique à employée était intenable techniquement parlant. Nadal a très rapidement vu qu'il était pris malgré de belles tentatives de contre, il a alors déroulé son jeu, accepté de ne prendre aucune initiative, d'être en retard s'il le fallait mais de continuer à jouer son jeu, simplement. Des fois même on l'a vu jouer des balles avec moins de puissance que d'habitude. C'est en spectateur qu'il a gagné ce set, Federer jouant le tennis le plus ambitieux jamais vu jusqu'à présent mais impossible, en tous cas cette année.
Dans le deuxième set Federrer a réussi à rentrer plusieurs points tout en essayant parfois de laisser le jeu à Nadal en jouant en contre ou sur sa technique. Le match s'est un peu rééquilibré à ce moment. L'espagnol a été obligé de frapper encore plus fort dans la balle, son déplacement ultra-rapide lui a aussi permis de se sortir de situations compliquées. Mais cela n'a pas suffit. Dans le huitième jeu notamment on a pu voir un Nadal prendre de réelles initiatives et faire preuve de créativité tandis que Federer lui baissait de régularité tactique.
Au troisième set Federer est fatigué psychologiquement et son tennis explose complètement. Nadal garde le niveau de jeu du deuxième set et ne lâche rien. Au final on reste donc un peu sur sa faim, avec cette finale qui n'aura duré que quelques points, avec des joueurs qui ne se sont pas trouvés: Nadal jouant parfaitement son jeu, le haussant même quand c'était nécessaire et Federer , dans l'évitement, qui devra se souvenir de cette partie. Il avait peut-être vu quelques points de Moya dans des tournois précédents et on doit le féliciter de ne pas avoir reculé d'un pouce, d'avoir parfois eu un placement si agressif qu'il devenait erroné, de ne pas s'être réfugié dans des schémas de jeu déja explorés qui lui auraient sans doute permis de marquer plus de points et de proposer une défaite plus présentable.
Les discours étaient très beaux. Le divertissement n'était pas au rendez-vous mais le sport est revenu, comme souvent avec les champions. Je me rends compte de mon erreur au sujet de Federer, Zidane, Mohamed Ali et d'autres, qui ont permis ce retour récurrent, le spectacle étant le véritable objet du dépassement, quand d'autres comme Maradonna, Jordan ou Senna, transcendant pourtant leur sport n'ont pas réussi à se dégager de sa représentation.
Le score à l'arrivée du premier set est ce qu'il est et Nadal l'a écrasé. Pourtant les solutions Federer les avait, il les a même jouées. Mais c'était trop dur, la tactique à employée était intenable techniquement parlant. Nadal a très rapidement vu qu'il était pris malgré de belles tentatives de contre, il a alors déroulé son jeu, accepté de ne prendre aucune initiative, d'être en retard s'il le fallait mais de continuer à jouer son jeu, simplement. Des fois même on l'a vu jouer des balles avec moins de puissance que d'habitude. C'est en spectateur qu'il a gagné ce set, Federer jouant le tennis le plus ambitieux jamais vu jusqu'à présent mais impossible, en tous cas cette année.
Dans le deuxième set Federrer a réussi à rentrer plusieurs points tout en essayant parfois de laisser le jeu à Nadal en jouant en contre ou sur sa technique. Le match s'est un peu rééquilibré à ce moment. L'espagnol a été obligé de frapper encore plus fort dans la balle, son déplacement ultra-rapide lui a aussi permis de se sortir de situations compliquées. Mais cela n'a pas suffit. Dans le huitième jeu notamment on a pu voir un Nadal prendre de réelles initiatives et faire preuve de créativité tandis que Federer lui baissait de régularité tactique.
Au troisième set Federer est fatigué psychologiquement et son tennis explose complètement. Nadal garde le niveau de jeu du deuxième set et ne lâche rien. Au final on reste donc un peu sur sa faim, avec cette finale qui n'aura duré que quelques points, avec des joueurs qui ne se sont pas trouvés: Nadal jouant parfaitement son jeu, le haussant même quand c'était nécessaire et Federer , dans l'évitement, qui devra se souvenir de cette partie. Il avait peut-être vu quelques points de Moya dans des tournois précédents et on doit le féliciter de ne pas avoir reculé d'un pouce, d'avoir parfois eu un placement si agressif qu'il devenait erroné, de ne pas s'être réfugié dans des schémas de jeu déja explorés qui lui auraient sans doute permis de marquer plus de points et de proposer une défaite plus présentable.
Les discours étaient très beaux. Le divertissement n'était pas au rendez-vous mais le sport est revenu, comme souvent avec les champions. Je me rends compte de mon erreur au sujet de Federer, Zidane, Mohamed Ali et d'autres, qui ont permis ce retour récurrent, le spectacle étant le véritable objet du dépassement, quand d'autres comme Maradonna, Jordan ou Senna, transcendant pourtant leur sport n'ont pas réussi à se dégager de sa représentation.
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